Dans l’Astronomie d’avril, Léa Griton nous ouvre les portes d’un lieu unique, indispensable et discret des laboratoires d’études spatiales: les salles blanches.

Dans cet article, nous découvrons les salles « propres » ou salles « blanches » des laboratoires d’astrophysique, lieux où sont assemblés les instruments qui partent équiper les sondes spatiales ou les télescopes professionnels.
Nous y voyons des ingénieurs portant des masques, des gants et des blouses. Hasard du calendrier, ces images font écho à la crise sanitaire que nous traversons.

Les laboratoires d’astrophysique mobilisés
Les laboratoires du Centre national de la Recherche scientifique (CNRS) ont depuis fait don de leurs stocks de masques et de gants aux personnels de santé. Le LESIA (Laboratoire d’Études spatiales et d’Instrumentation pour l’Astrophysique, l’Observatoire de Paris, Université Paris Sciences et Lettres) a par exemple donné à l’antenne Île-de-France de Médecins du Monde son stock de 4000 masques et 1500 paires de gants à usage unique. A Toulouse, l’IRAP (Institut de Recherche en Astrophysique et Planétologie, Observatoire Midi-Pyrénées, Université Paul Sabatier) a déposé 2000 gants et masques à la délégation Occitanie du CNRS, qui les a transmis à l’Agence régionale de santé Occitanie.
Le Centre National d’Études spatiales (CNES), dont les laboratoires sont situés à Toulouse, a mis à la disposition des Hôpitaux de Toulouse et de la Préfecture de la Région Occitanie 90.000 masques qui étaient stockés au Centre Spatial de Toulouse annonce Jean-Yves Le Gall, président du CNES.

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