Lancé le 12 août 2018 par une fusée Delta IV Heavy depuis Cap Canaveral, Parker Solar Probe s’approche de plus en plus de Soleil pour étudier la couronne et le vent de notre étoile. Jamais une sonde n’aura été aussi proche de la fournaise solaire.

La couronne, la région la plus externe de l’atmosphère solaire, bien visible lors d’une éclipse totale de Soleil, déroute les héliophysiciens. En effet, les régions inférieures (la photosphère et la chromosphère) arborent respectivement une température d’environ 6000°C et 7000°C alors que la couronne affiche une température de… 2 millions de degrés !
Dans le numéro de décembre, Léa Griton, de l’IRAP, revient sur les enjeux de la mission Parker Solar Probe et ses premières mesures. Les perspectives de la mission européenne Solar Orbiter sont également abordées dans cet article.

Trajectoire de la sonde solaire Parker (orbite 4) du 26 décembre 2019 au 3 avril 2020, incluant le deuxième survol de Vénus. Crédit : Nasa.
Suivez la position de la sonde
au fil des jours.

p

Assistance gravitationnelle

La sonde Parker utilise l’assistance gravitationnelle de Vénus pour s’approcher du Soleil sans s’y précipiter. C’est le même principe employé pour la mission BepiColombo, destinée à étudier Mercure. Retrouver sur cette page une vidéo du Cnes qui explique le principe de l’assistance gravitationnelle.

Vidéo accélérée de l’installation du bouclier thermique sur la sonde en 2017.
L
‘engin spatial s’approchera au plus près du Soleil à seulement 6,16 millions de kilomètres. La sonde et les instruments sont protégés de la chaleur solaire (environ 1400°C à cette distance) par un bouclier thermique de 11,5cm d’épaisseur et de 230cm de diamètre. Crédit : Nasa-GFSC.

U

Accédez aux données de la mission Parker Solar Probe

L'Astronomie est édité par la
Société astronomique de France
3 rue Beethoven - 75016 PARIS

 

Fondée en 1887
Reconnue d'utilité publique en 1897
Agréée association nationale de jeunesse
et d'éducation populaire